Vous rêvez de redécouvrir TEKKEN 3 ou Final Fantasy VII dans le creux de votre main ? La Miyoo Mini Plus, console rétro compacte vendue à environ 60 €, s’impose comme une solution incontournable pour les amateurs de jeux des années 90. Avec son design évoquant le mythique Game Boy Color et sa capacité à émuler des systèmes jusqu’à la PlayStation 1, elle séduit un public nostalgique, souvent âgé de 30 à 60 ans. Face à des concurrents comme l’Anbernic RG35XX, cette console portable brille par sa portabilité et son prix abordable. Cet article explore ses performances, son ergonomie, ses options de personnalisation et ses limites, pour vous aider à décider si elle mérite une place dans votre poche.
Miyoo Mini Plus, une plongée dans le rétro-gaming
Ce que la Miyoo Mini Plus a dans le ventre
La Miyoo Mini Plus embarque un processeur ARM Cortex-A7 cadencé à 1,2 GHz, couplé à 128 Mo de RAM et un écran IPS de 8,9 cm (3,5 pouces) avec une résolution de 640×480. Pesant seulement 165 g, cette console compacte (10,8 x 7,8 x 2,2 cm) se glisse facilement dans une poche, rappelant les dimensions d’un Game Boy Color. Sa conception privilégie l’émulation des systèmes 8 et 16 bits, comme la Game Boy, la Game Boy Advance, la Super Nintendo, et même la PlayStation 1. Des tests sur des titres comme Link’s Awakening DX et Lunar Silver Star Story Complete, joués pendant 26 heures, confirment une fluidité remarquable, sans ralentissements majeurs, même sur des jeux PS1 exigeants.
Le système d’exploitation Onion OS optimise ces performances. Cette interface, plébiscitée par la communauté, simplifie la navigation et améliore l’émulation grâce à des mises à jour régulières. Par exemple, la prise en charge native de certains jeux Nintendo DS via l’émulateur Drastic permet de jouer à des titres comme Pokémon Perle, bien que des problèmes occasionnels, comme des ralentissements sur des scènes complexes, puissent survenir. La performance dépend autant du logiciel que du matériel, ce qui distingue le Miyoo Mini Plus des consoles plus puissantes mais moins optimisées. Avec une batterie offrant environ 4 heures d’autonomie (15-20 % restants à faible luminosité et volume), cette console répond aux attentes des sessions prolongées.
Prise en main du Miyoo Mini Plus : confort et nostalgie
Les concepteurs de la Miyoo Mini Plus ont misé sur un format vertical qui évoque le Game Boy Color, avec un D-Pad précis et des boutons en caoutchouc réactifs pour une prise en main instinctive. Cette approche rend la console particulièrement adaptée aux sessions courtes, comme 30 minutes après le dîner pour décompresser avec un classique comme Tekken 3. L’utilisateur peut ainsi profiter d’une expérience immersive, où la nostalgie des jeux d’enfance se mêle à une portabilité exemplaire, sans que le poids ou la taille ne deviennent un fardeau.
Malgré ces atouts, l’ergonomie révèle des limites pratiques. En position allongée, la tenue de la console exige une pression constante des pouces pour éviter qu’elle ne glisse, ce qui fatigue les mains au fil du temps. La prise audio, située en bas, interfère souvent avec le petit doigt lors de l’utilisation d’écouteurs filaires, obligeant à ajuster la prise en main. De même, le haut-parleur mono, positionné près du bouton B, peut être obstrué par un pouce large, altérant le son lors de parties intenses. Ces inconvénients se font sentir lors de sessions longues, comme 4 heures sur un RPG PS1, mais des accessoires comme les coques de grip, disponibles pour 20 à 25 € sur des plateformes comme Etsy, améliorent le confort en comblant l’espace entre la paume et l’appareil.
Customisez votre Miyoo Mini Plus avec la communauté
Onion OS facilite la personnalisation de la Miyoo Mini Plus avec une gestion souple des sauvegardes, limitée par défaut à 10 par jeu mais ajustable pour éviter les suppressions automatiques des plus anciennes. Cette fonctionnalité s’avère précieuse pour tester des scénarios ou enregistrer des progrès, bien que des erreurs de raccourcis, comme appuyer par inadvertance sur menu + L2/R2, puissent entraîner une perte de progression – jusqu’à 5 heures dans certains cas. La communauté autour de cette console, active et créative, propose des mises à jour qui enrichissent l’interface, rendant l’expérience plus intuitive pour explorer des bibliothèques de jeux rétro.
Le support étendu inclut une multitude de modifications accessibles, comme des boutons personnalisés, des stickers thématiques ou des fichiers 3D imprimables pour des grips sur mesure. Des boutiques en ligne telles qu’Etsy regorgent d’options, avec des prix variant de 20 à 25 € pour des accessoires qui transforment la console sans altérer sa compacité. Comparée à l’Anbernic RG35XX Plus, qui offre une sortie HDMI mais moins de mods communautaires, cette Miyoo Mini Plus excelle dans cette dimension collaborative, permettant aux utilisateurs de adapter l’appareil à leurs préférences sans compétences techniques avancées.
Miyoo Mini Plus : pour qui est cette console rétro ?
Pour un public de 30 à 60 ans, souvent confronté à des défis comme une vue déclinante, l’écran de 8,9 cm de la Miyoo Mini Plus peut compliquer la lecture de textes fins dans des jeux comme Lunar Silver Star Story Complete. Dans ce cas, des alternatives comme la RGB30 ou la 405V, avec leurs écrans de 10,2 cm, offrent une meilleure visibilité, bien qu’à un coût supérieur. Tester la taille sur un smartphone avant achat permet d’évaluer ce paramètre, surtout pour émuler des consoles aux ratios variés.
Les aspects auditifs posent aussi des questions : le son compressé des haut-parleurs rend parfois les dialogues difficiles à discerner pour les personnes malentendantes, nécessitant un volume élevé ou le recours à des écouteurs. Pour les mains larges ou sujettes à la fatigue, un grip devient essentiel, augmentant le budget global. Enfin, la fragilité de l’écran, notoire chez la Miyoo Mini Plus, représente un risque pour les enfants ou les utilisateurs maladroits ; des protections comme des lanyards vissés ou des Grip case, à environ 20 €, absorbent les chocs sans compromettre la portabilité, contrairement aux lanyards audio qui bloquent les écouteurs.
Miyoo Mini Plus : le verdict pour les fans de rétro-gaming
La Miyoo Mini Plus combine portabilité, performances solides pour les jeux jusqu’à la PlayStation 1 et un support communautaire riche, tout en présentant des limites en ergonomie et des coûts supplémentaires pour les accessoires. Face à des options comme l’Anbernic RG35XX, la RG35XX Plus, le Miyoo Mini Flip (si ses charnières tiennent la route), le R36S, le RG Nano ou le GKD Pixel, il se distingue par son format vertical et sa personnalisation accessible. Si vous cherchez à revivre des classiques comme Final Fantasy VII avec une touche nostalgique, envisagez d’ajouter un grip ou une protection pour optimiser votre expérience – et partagez vos impressions en commentaires pour enrichir la discussion.
Points positifs
- La portabilité : Format compact (10,8 x 7,8 x 2,2 cm, 165 g), idéal pour jouer en déplacement.
- La performance d’émulation : Fluidité pour les jeux Game Boy, GBA, SNES, et PS1.
- L’interface Onion OS : Intuitive, avec gestion des sauvegardes et mises à jour fréquentes.
- Le support communautaire : Mods variés (boutons, stickers, gripcases) et fichiers 3D imprimables.
- L’autonomie : Environ 4 heures avec 15-20 % restants à faible luminosité.
- Le design nostalgique : Évoque le Game Boy Color, séduisant pour les 30-60 ans.
Points négatifs
- L’ergonomie perfectible : Inconfort en position allongée et fatigue des mains.
- La prise audio gênante : Interfère avec le petit doigt lors de l’utilisation d’écouteurs.
- Le haut-parleur moyen : Son compressé, obstrué par le pouce près du bouton B.
- La fragilité de l’écran : Risque de casse, notamment pour les enfants ou maladroits.
- Les coûts supplémentaires : Gripcases et protections (20-25 €) augmentent le prix.
- La gestion des sauvegardes : Limite par défaut à 10, avec risque de perte si mal configurée.